L’IA, autrement dit « Intelligence Artificielle » représente un ensemble de techniques qui, combinées les unes aux autres, vont simuler une intelligence. L’IA est née en 1950 et avait pour but d’apporter une forme d’intelligence aux machines. C’est depuis les années 2010 que cette intelligence se rapproche et de plus en plus de la réalité grâce au développement de la puissance des machines de calcul.
Les entreprises et l’IA
Microsoft, Apple, IBM, toutes les grandes entreprises dans le monde de l’informatique souhaitent investir dans l’IA en essayant de les incorporer dans des domaines précis. Par exemple, ils ont pu mettre en place des intelligences artificielles qui permettent d’effectuer des calculs importants au sein de gigantesques bases de données.
Pour les entreprises, elles sont synonymes d’économies car celles-ci peuvent user d’IA au lieu d’embaucher de la main d’œuvre. Les entreprises vont pouvoir faire des économies, en investissant dans le développement d’algorithmes ou d’intelligences artificielles. A long terme, les entreprises seront en mesure de remplacer les salariés afin de maximiser leurs bénéfices pour les réinvestir dans différents domaines. En 2025, le marché économique de l’intelligence artificielle s’élèvera à 90 milliards de dollars.
Amazon voit de nouvelles opportunités s’ouvrir à lui comme par exemple le lancement de la plateforme Amazon Go à Seattle, qui est un super marché automatisé puisque ce magasin ne comporte ni caisses ni employés. Il suffit aux clients de télécharger l’application et de s’identifier à l’entrée du magasin ; celui-ci se compose de capteurs, qui vont suivre et lister les achats. A la sortie du magasin, le client verra son compte Amazon automatiquement débité, le tout sans être passé par une caisse et le tout librement.
Les salariés confrontés à l’IA
L’effet de destruction créatrice est un phénomène existant (destruction d’emplois mais qui engendre la création de nouveaux emplois, elle est due aux avancées techniques), cependant face à l’avancée de l’Intelligence Artificielle, il est attendu qu’un plus grand nombre d’emplois soit détruit que créé.
Une segmentation du marché du travail est aussi à attendre. En effet, seule une élite sera en mesure de travailler dans ce domaine et face à elle une majorité de travailleurs qui ne sera pas en mesure de travailler dans ce secteur. Ainsi, 2,1 millions d’actifs auront une forte probabilité de voir leur emploi disparaître dans les prochaines années.
Certaines professions sont plus exposées au risque de disparaître, notamment les moins qualifiées et les plus répétitives qui seront facilement automatisables (métiers de la manutention, bâtiment, agents d’entretien ou les caissiers).
Ethique et IA
Toutes ces automatisations de processus contiennent des limites éthiques. Pour que les IA puissent répondre aux attentes elles doivent savoir un maximum d’informations à notre sujet, elles doivent donc nous connaître et stocker des données. Ces données pourront être réutilisées dans la médecine, le secteur bancaire ainsi que d’autres secteurs. Mais comment s’assurer que les données resteront confidentielles ? Comment lier intelligence artificielle et éthique ?
Si une opération sur un patient est effectuée par un robot et que celle-ci tourne mal, qui sera sanctionné ? Ou si une voiture se déplace toute seule et qu’un accident se produit, qui sera tenu pour responsable ? Le constructeur ? Le propriétaire de la voiture ? La personne accidentée qui n’aurait pas été suffisamment vigilante ?