Malgré la crise, la France continue de peser sur la balance du marché automobile européen. Occupant la troisième place derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni, elle a même vu ses ventes progresser en début d’année 2017. Et ce n’est rien en comparaison de l’engouement que le « made in France » suscite auprès des automobilistes français.
Renault et PSA en tête des immatriculations françaises
On le sait, les Français sont très attachés à leur industrie. Véritable fierté pour les uns, question de bon sens pour les autres, acheter français reste ancré dans les mentalités. Selon une étude publiée par le site Mandataire-auto.com, en partenariat avec LesFurets.com, la part du « made in France » représenterait 49 % du parc automobile français. Le trio de tête des marques françaises se compose des constructeurs suivants : Renault (42,4 %), Peugeot (35,2 %) et Citroën (19,9 %). Le constructeur roumain Dacia (filiale du groupe Renault) se positionne, quant à lui, en dernière position avec seulement 2,5 % des ventes.
Des voitures « made in France » parfois assemblées hors de l’hexagone
Cependant, le terme « made in France » peut s’avérer parfois trompeur. En effet, si la majorité des véhicules français sont bien fabriqués sur notre sol, certains constructeurs – comme Renault – n’hésitent pas à délocaliser une partie de leurs chaînes de montage hors de nos frontières. Il s’agit le plus souvent de productions destinées aux marchés étrangers. Mais il peut arriver, en cas de forte demande, de se retrouver avec une voiture achetée en France, provenant d’Espagne ou de Slovénie. Néanmoins, les savoir-faire restent les mêmes, puisque les constructeurs français exportent leurs process de fabrication dans chacune de leurs usines et procèdent régulièrement à des contrôles qualité.
Et les marques étrangères dans tout ça ?
Si le « made in France » demeure tendance auprès des consommateurs français, certains préfèrent s’orienter vers des marques automobiles étrangères. En particulier les voitures allemandes qui continuent de séduire par l’image qu’elles véhiculent. Volkswagen, BMW, Audi, Opel et Mercedes se partagent ainsi le gros du marché des véhicules étrangers immatriculés en France avec 28 %. Viennent ensuite les japonaises (Toyota, Nissan, Honda, Suzuki, Mazda) qui peuvent se targuer de représenter 6 % des ventes en France.