Semi-marathon de Rennes 2014 : comme à la maison !

Semi-marathon de Rennes 2014

Rennes, là où tout a commencé ! C’est à Rennes, il y a un an, que j’ai couru mon premier semi-marathon. Le semi de Rennes a donc une saveur toute particulière pour moi, outre bien sûr le fait d’être né dans cette ville, d’y avoir vécu pendant 18 ans et d’y retourner régulièrement. Et, accessoirement, de supporter son club de football. J’avais donc coché depuis quelques temps sur mon calendrier la date de cette nouvelle édition de « Tout Rennes Court », dont les épreuves, semi-marathon compris, sont gratuites. Ce qui, à ma connaissance, est inédit.

A Rennes, le semi-marathon est constitué de deux boucles. Un 10 km a d’ailleurs lieu à 10h, avant le semi, dont le départ est donné à 11h15. Un horaire idéal, et qui évite d’avoir à se lever trop tôt le matin pour prendre son petit déjeuner. Ce dimanche matin, en l’occurrence, il tombe une pluie fine. Un petit coup d’oeil à la météo m’annonce d’ailleurs qu’il en sera de même une bonne partie de la journée. Au départ, donc, les conditions sont loin d’être idéales. J’essaie de ne pas rentrer trop tard dans le sas de départ car, si des sas de temps sont bien prévus, l’entrée est absolument libre. J’ai le souvenir, un an plus tôt, d’un premier kilomètre – si ce n’est plus – peu évident, avec quelques contacts avec d’autres coureurs, le temps que tout le monde se cale sur son allure. Pour éviter de revivre cela, et sachant que mon objectif d’1h24min doit me classer plutôt dans le peloton de tête, je me glisse donc vers le début du sas de départ.

Une fin de course difficile, mais un nouveau record personnel à l’arrivée

Ma première erreur sera de partir trop vite. Je passe la barre des 10 premiers kilomètres en moins de 38 minutes, soit mon record sur la distance, alors qu’il me reste une seconde boucle à effectuer derrière. Sur le côté, des gamins s’amusent à compter les coureurs : je suis 103e. Pas mal ! Cependant, dès le début de cette seconde boucle, je sens que la fin de la course ne va pas être une partie de plaisir, d’autant plus que la pluie a redoublé d’intensité. Je suis trempé, j’ai froid, et mes jambes commencent à se raidir. Heureusement, il y a un peu de public sur le bord de la route pour encourager, même si la pluie a dû en décourager une partie.

La fin de la course est dure physiquement. Le secteur pavé peu avant l’arrivée, vers la place des Lices, n’est pas non plus là pour faciliter les choses. Je trouve tout de même l’énergie pour accélérer sur les quelques centaines de derniers mètres, au moment de l’arrivée Esplanade Charles de Gaulle. Un coup d’oeil au chrono lorsque je franchis la ligne d’arrivée : 1h23min32s ! J’ai battu de plus d’une minute mon record sur semi-marathon. Plutôt une surprise, car je ne suis qu’aux deux-tiers de ma préparation physique, et que les conditions météorologiques n’ont pas été évidentes pendant la course. Je ne reste d’ailleurs pas à m’éterniser sur la ligne d’arrivée. Je suis alors frigorifié, et je n’ai qu’une seule envie : prendre une bonne douche chaude et un bon repas ! Prochain rendez-vous dans deux semaines, avec le semi-marathon du bois de Vincennes, sur lequel je mise davantage. Je serai alors en effet presque au bout de ma préparation, et le parcours est un peu plus plat qu’à Rennes. A condition, bien sûr, de bien récupérer d’ici quinze jours.

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